posté le 31/01/09

ENTRE SERVICE PUBLIC ET ECONOMIE D'ENERGIE : il faut choisir !

Samedi29 mars 2008 – 21h15

 

Je regarde par ma fenêtre et surprise, il fait tout noir. Je vérifie l’heure sachant que l’éclairage public est réglé pour s’éteindre habituellement un peu avant 22 heures. Je vérifie donc l’heure à ma montre et je constate qu’il n’est que … 21h15. Je me pose donc quelques questions légitimes. Y a-t-il une panne EDF ? L’absence d’éclairage public ne concerne-t-elle que mon quartier ? Y a-t-il un couvre-feu ce soir ?

 

J’en arrive à penser à une raison beaucoup plus simple : on change d’heure cette nuit pour passer à l’heure d’été. On doit avancer nos montres et horloges d’une heure. Le changement interviendra officiellement à 2 heures du matin (il sera en fait 3 heures). Je comprends que la commune a décidé de prendre un peu d’avance !

 

Le résultat de cette anticipation est que le village est plongé dans le noir à une heure un peu tôt à mon goût. 21h : la soirée commence à peine. La commune imagine-t-elle qu’il peut y avoir des personnes qui se promènent à cette heure-là dans le village et qui aimeraient y voir clair sur leur chemin ? Où la commune croit-elle, après avoir fait son propre sondage,  qu’il n’y a plus un chat dans les rues à partir de 21 heures ? Je pense à d’autres villages où l’éclairage public reste allumé toute la nuit (certes en réduisant le nombre de lampadaires allumés). Et je me dis quand je traverse ces villages que c’est plutôt assez « vivants ».  Pour aller jusqu’au bout de mon propos, Cour-l’Evêque serait ce soir un village plutôt « mort » …

 

  

Alors pourquoi autant d’excès de zèle dans la mise en œuvre du passage à l’heure d’été ? Pourquoi ne pas avoir attendu de régler la mise en route des lampadaires au dimanche soir ? Le fait-on par soucis d’économie d’énergie ? Dans ce cas, à combien se monte cette économie pour le village ? Entre l’économie d’énergie et le service public rendu, que faut-il choisir ?

 

Le principe même du service public est qu’il doit être disponible un temps donné sans savoir s’il va être utilisé ou non pendant ce temps donné. Et depuis quelques années, au niveau national, on constate bien que la recherche d’économie réduit ce temps disponible du service public. Au niveau communal, faut-il faire la même chose ? Mon sentiment est que l’économie d’une heure d’éclairage est toute petite par rapport à l’absence de service public. Notre village n’offre déjà pas beaucoup de services, alors réduire ceux qui existent … ne serait-ce que l’éclairage public !

 

Et pour finir là-dessus, souvenez-vous de l’été dernier : en juillet et en août, combien de minutes l’éclairage restait-il allumé ? Il s’allumait à 22h02 pour s’éteindre 1 ou 2 minutes plus tard ! Ca, c’est du service !

 

ChristopheFEVRE.
 


 
 
posté le 31/01/09

PHOTO DE CLASSE

 

Photo des écoliers 2007/2008

 


 
 
posté le 30/01/09

UN SIECLE DEJA : un peu d'histoire et de souvenir

En étudiant le registre des séances municipales et pour donner une rétrospective à ce siècle qui nous précède, voici portés à votre connaissance les extraits d’actes municipaux. Vous trouverez donc à travers ses lignes extraites du registre un peu d’histoire et ce qui a conduit l’évolution actuelle de notre société. Car c’est avec le passé que l’on a construit l’avenir d’aujourd’hui.

 

Avec un retour sur l’histoire, où en ce siècle les gens sont sous le régime de la IIIème République qui va de la période de 1870 à 1940. Le Président de la République est Monsieur Armand Fallière en poste depuis le 17 février 1906, date des élections présidentielles.

 

« L’avènement de la IIIe République et la transformation du mode de désignation du maire — élu par le conseil municipal — amendent fondamentalement le statut communal.

 

Véritable charte républicaine de la liberté municipale, la loi du 5 avril 1884 donne naissance à la commune moderne et politique. Elle accorde une plus grande liberté au conseil municipal, désormais élu au suffrage universel. Son pouvoir exécutif, symbolisé par la notion de « délibération du conseil municipal », s’accroît tandis que le nombre de décisions municipales assujetties à l’aval du préfet, mandataire de l’État, recule. Certes, le maire reste un agent de l’État et ses compétences demeurent circonscrites par la tutelle étatique, mais la commune est devenue un espace politique autant qu’administratif. Les tentatives de socialisme municipal, la définition des services publics locaux (le symbole fort en est le binôme école-mairie) et le développement des services urbains (eau, salubrité, transports, éclairage, etc.), traits spécifiques de la période 1884-1914, préfigurent le gain d’autonomie de l’après-guerre ».

 

En 1908, il y a eu des élections municipales. Et en la séance du 17 mai 1908, les membres présents ont élus le Maire et les adjoints. Etaient présents : Aubriot Paul, Chalmandrier Théodule, Mongin Amédé, Mongin Emile, Lambert Auguste, Charl Léon, Vitrey Eugène, Aubriot Félix. Etaient absents : Paul Royer, Frérot Joseph. Le Secrétaire de séance était Charl Léon

 

L’élection du Maire sous la Présidence de Mongin Emile. Le nombre de bulletins trouvés dans l’urne était de 8. Le nombre de suffrages exprimés était de 8. La majorité absolue était au nombre de 5. Le nombre de voix pour Monsieur Mongin Amédé : 7 voix. Le nombre de voix pour Monsieur Chalmandrier Théodule : 1 voix. Monsieur Mongin Amédé a été proclamé Maire de la commune de Cour-l’Evêque en cette année 1908.

 

L’élection d’un adjoint : Premier tour de scrutin : sous la Présidence de Monsieur Mongin Amédé, Maire. Le nombre de bulletins trouvés dans l’urne était de 8. Le nombre de suffrages exprimés était de 8. La majorité absolue était au nombre de 5. Le nombre de voix pour Monsieur Chalmandrier Théodule : 4 voix. Le nombre de voix pour Monsieur Frérot Joseph : 4 voix. Il y a donc eu un second tour de scrutin : le nombre de suffrages exprimés était de 8. Ont obtenus Monsieur Chalmandrier Théodule : 7 voix et Monsieur Royer Paul : 1 voix. Monsieur Chalmandrier Théodule ayant obtenu la majorité absolue a été proclamé Adjoint au Maire de la commune de Cour-l’Evêque en cette année 1908.

 

Suivaient les signatures des membres présents à la séance du 17 mai 1908.

 

Marie-AgnèsDouchet.

 


 
 
posté le 30/01/09

ATELIER INFORMATIQUE : les réunions sont lancées.

 

 

Je vous propose de participer un à atelier qui traite de l’informatique et de l’internet.

 

Une réunion d’information a eu lieu le samedi 26 avril 2008 à la Mairie réunissant une dizaine de personnes. Bien sûr, toute autre personne peut venir assister à cet atelier selon ses disponibilités, ses envies et ses besoins.

 

Au cours de ces ateliers, nous évoquerons au fur et à mesure du temps tout une série de sujets très variés (liste non exhaustive) :

 

- achat de matériel : où acheter, quoi acheter ?

- bien (ou mieux) connaître son matériel.

- savoir de quoi est capable son équipement.

- savoir se servir de son matériel (souris, clavier).

- apprendre à utiliser certains logiciels : Excel, Word.

- comprendre la philosophie de Windows.

- connaître les trucs qui facilitent l’informatique : les raccourcis …

- apprendre à naviguer sur internet.

- choisir son fournisseur d’accès internet.

- connaître et minimiser les risques sur internet.

- résoudre soi-même ses problèmes sur internet.

- découvrir des sites internet.

- partager ses sites favoris.

- créer un site internet.

- faire de la photo et de la vidéo numérique.

- utilisation d’un logiciel de retouche.

 

Il a été décidé d’un commun accord de faire cet atelier tous les lundis soir de 20h30 à 22h. et de se réunir dans la salle de l’ancienne école.

 

Bien entendu, cette formation est totalement gratuite pour les participants sachant qu’il s’agit d’échanger et de partager des connaissances dans un but non lucratif. Je remercie d’ailleurs la Municipalité de nous prêter une salle à cet effet.

 

Sachez enfin que cet atelier est ouvert à tous, quel que soit votre niveau en informatique : débutant ou initié, jeune ou moins jeune. Vous pouvez également choisir votre rythme d’apprentissage en venant régulièrement ou de temps en temps.

 

Seule l’envie d’apprendre compte !

 

ChristopheFEVRE.
 


 
 
posté le 30/01/09

LES JACHERES FLEURIES

Depuis quelques années, la Communauté de Communes des Trois Forêts (CC3F), à laquelle notre commune appartient, mène en collaboration avec la Fédération Départementale des Chasseurs de la Haute-Marne une opération d’embellissement qui se traduit principalement en été par la présence de plusieurs jachères fleuries le long de nos routes.

 

Auxdires de Madame POPKO, Présidente de la CC3F et de la 4èmecommission qui s’appelle « Protection, mise en valeur de l’environnementet communication » et qui gère cette opération, ces jachères ne devaient pas fleurir énormément cette année du fait de la disparition de l’obligation de jachère imposée aux agriculteurs.

 

Carte des jachères fleuries été 2008

 

Pourtant, au cours de la première réunion de cette 4ème commission qui s’est tenue le 29 mai 2008 à la Mairie d’Autreville-sur-la-Renne, j’ai pu constater qu’il y aura au moins 14 jachères fleuries sur tout le territoire de la CC3F (voir la carte), ce qui représentera en tout quasiment 4 hectares. J’ai pu également constater que les agriculteurs présents dans cette commission semblent attachés à cette pratique. Ils affirment d’ailleurs n’avoir pas trop de crainte concernant l’avenir des jachères fleuries. Tant mieux. Tous les membres présents à cette réunion étaient rassurés car cette opération est sans nul doute une très bonne opération. Il m’a semblé enfin, à ma surprise, que ce sujet soulevait pas mal de passions de la part des uns et des autres. Certains ne comprennent pas toujours les décisions de la Fédération des Chasseurs pour choisir les lieux d’implantation des jachères. J’ai essayé de comprendre qui faisait quoi dans cette histoire de fleurs : la CC3F finance les semences (qui coûtent un certain prix cela dit !) alors que la Fédération des Chasseurs choisit les lieux des jachères (certains diront «impose par des décisions arbitraires, non justifiées, voire contradictoires »). La Fédération des Chasseurs a défini des règles pour l’implantation des jachères fleuries qu’elle semble appliquer à la lettre. Peut-être faudrait-il assouplir un peu ces règles dans l’intérêt de la Communauté de Communes ? La Présidente de la CC3F s’est engagée à suivre cela de plus près.

 

En tout cas, sachez que toutes ces jachères sont fleuries pour être cueillies. Et ça, c’est gratuit pour vous.

 

Profitez-en !

 

Christophe FEVRE.

 


 
 
 

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