posté le 29/09/09

Enquête de satisfaction

Soucieuse de savoir si notre modeste travail vous plaît, vous interpelle, vous fait réfléchir, vous apporte quelque chose, vous intéresse, vous indiffère, notre équipe vous propose de répondre à une petite enquête de satisfaction. Vous trouverez sur cette page volante quelques questions auxquelles nous vous remercions d’avance de répondre. Cela ne vous prendra que quelques minutes et vos réponses (anonymes) à remettre dans la boite aux lettres de la Mairie nous permettrons sans doute d’avancer dans le bon sens afin de vous proposer tous les semestres un Petit Charbonnier toujours plus intéressant.

 

1.   D’une manière générale, comment trouvez-vous la présentation du Petit Charbonnier ?

a. plus lisible               b. plus confuse c. sans avis

 

2 . Concernant ce numéro de Juillet 2009 en particulier, comment trouvez-vous la présentation du Petit Charbonnier ?

a. plus lisible               b. plus confuse c. sans avis

 

3 . Que diriez-vous des sujets abordés ?

a. intéressants en majorité    b. inintéressants en majorité     c. sans avis

 

4 . Quelle est la bonne fréquence de parution ?

a. 1 fois par an          b. 2 fois par an       c. 4 fois par an     d. sans avis

 

5 . En ce qui concerne le nombre de pages, diriez-vous :

a. qu’il y en a trop       b. qu’il n’y en a pas assez

c. que c’est bien comme cela        d. sans avis

 

6 . En ce qui concerne les photos, diriez-vous :

a. qu’il y en a trop b. qu’il n’y en a pas assez

c. que c’est bien comme cela d. sans avis

 

7 . Si vous deviez décrire le Petit Charbonnier par 3 adjectifs, lesquels choisiriez-vous :

a.   utile                   e. intéressant          h. indispensable

b.   ennuyeux            f. amateur               i. réjouissant

c.   agréable             g. triste                  j. bâclé

d.   autres :…

 

8 . Vous attendez le prochain numéro : 

a. avec impatience b. dans l’indifférence

c. normalement d. sans avis

 

9 . Quel(s) sujet(s) aimeriez-vous voir abordé(s) ? 

 

 

 

 


 
 
posté le 29/09/09

Michel SAULET - visite annuelle du Conseiller Général

Depuis qu’il est élu au Conseil Général, Michel SAULET rend visite à chaque commune de son canton tous les ans afin d’expliquer son travail et de recueillir les commentaires et doléances des citoyens.

 

Il était donc à Cour-l’Evêque le Mercredi 13 Mai 2009 où 18 personnes l’attendaient dans la Salle de Convivialité dès 20h30. Une participation record pour notre village ! Notre conseiller général, en pleine forme et semblant maîtriser son (ses) sujet(s), a abordé de nombreux dossiers dans des domaines très variés. Les familles d’accueil et leur statut, qui semble aller de plus en plus vers un statut salarié, fut le premier sujet abordé. Normal puisque notre village en compte un certain nombre. Il a ensuite parlé de l’OPAH qui est une vraie réussite de la Communauté de Communes des Trois Forêts (la seule ?) et qui bénéficie d’une prolongation d’une année. Le projet de Parc National a bien sûr été évoqué puisque c’est un sujet « brûlant ». De nombreux espoirs au niveau de nos communes sont suspendus à une décision de l’Etat qui, à l’heure où paraîtra ce numéro, aura été prise en faveur d’un des trois sites en compétition. On croise les doigts ! Michel SAULET nous a confirmé, dans la continuité, que le Conseil Général avait pris la décision de relancer le projet d’Animal Explora à Châteauvillain et de le finaliser. Le budget, trois fois supérieur à celui du Mémorial de Colombey, ne semble pas faire peur à nos élus. Si ces deux projets se réalisent, les années 2011 et 2012 devraient être très bénéfiques pour notre territoire si nous savons nous positionner correctement. En présence de notre ancien Conseiller Général Charles FEVRE, présent chaque année, Monsieur SAULET ne pouvait éviter le sujet des routes ! Il nous a exprimé sa satisfaction d’avoir réussi, à force de ténacité, à inscrire la route qui va d’Arc à Giey dans le programme 2009 des travaux à réaliser. La route d’Arc à Langres sera maintenant son prochain objectif. Pour finir cette soirée intéressante, des sujets divers ont été enfin abordés comme la réalisation d’un accueil de jour pour personnes âgées à Arc. Après la traditionnelle distribution de gadgets aux couleurs du département, la commune a offert à chaque participant un verre de l’amitié.

 

Christophe FEVRE 

 


 
 
posté le 29/09/09

Les budgets communaux

En réunion du 26 Mars 2009, le conseil municipal a voté premièrement le compte administratif qui concerne les opérations réalisées au cours de l’année 2008. Il se compose des dépenses de fonctionnement pour un total de 92 126,82 euros.

 

Les principaux articles sont :

 

les charges

 

1 - les charges à caractère général pour 34 011,71 euros. Ce sont les dépenses d’eau, d’électricité, de carburants, d’entretien de bâtiments, de voirie, de fôrets, les primes d’assurances, les frais d’école etc…

2 - les charges de personnel pour 18 747,65 euros concernant les salaires des employés communaux et toutes les charges qui s’y rapportent.

3 - les autres charges de gestion courante pour 34 940,05 euros.  Ce sont les indemnités du maire et des adjoints, les cotisations au service incendie, les participations aux ramassages scolaires et les ordures ménagères.

4 - les charges financières pour 4 427,41 euros. Ce sont les intérêts des emprunts.

 

les recettes

 

Les recettes de fonctionnement présentent un total de 126 830,53 euros.

1 - les produits des services, du domaine et ventes directes pour 32 060,06 euros. Ce sont les ventes de bois, les locations de chasse, les recettes diverses et la redevance pour les ordures ménagères.

2 - les impôts et taxes pour 35 882,11 euros. C’est  le revenu des 4 taxes locales plus la taxe additionnelle aux droits de mutation.

3 - les dotations et participations pour 47 457,20 euros qui concernent les dotations de l’état et les compensations également de l’état pour exonérations de taxes.

4 - les autres produits de gestion courante pour 10 901,53 euros. C’est la location des logements communaux.

5 - enfin quelques produits exceptionnels et financiers pour 529,63 euros.

 

l’investissement

 

Les dépenses d’investissement pour 16 570,79 euros qui concernent les dépenses d’équipement de 10 552,39 euros (columbarium, matériel et prestation informatique et extension de voirie rue de la montagne) plus le capital des emprunts de 6 018,30 euros.

 

Les recettes d’investissement pour 14 942,95 euros qui proviennent d’une subvention du département de 1 178,92 euros, du remboursement de la TVA de 10 135 euros et d’un excédent de fonctionnement de 3 629,03 euros.

 

Ce compte administratif a été adopté à l’unanimité.

 

Nous avons ensuite procédé à la répartition du résultat. Et ensuite, au vote du taux des 4 taxes locales qui sont inchangées par rapport à l’année dernière soit 5,98% pour la taxe d’habitation, 9,40% pour les propriétés bâties, 34,28% pour les propriétés non bâties et 3,31% pour la taxe professionnelle. Ces taux s’appliquent sur des bases fournies par le service des impôts. Ce produit des taxes va nous permettre d’élaborer le budget primitif de l’année 2009 que nous avions préparéen commission du budget assisté de la trésorière principale de Châteauvillain.

 

le budget primitif 2009

 

C’est une prévision des recettes et des dépenses de l’année.

En dépenses de fonctionnement 112 789 euros plus 41 138 euros de virement à la section d’investissement soit un total de 153 927euros.

En recettes de fonctionnement 111 693 euros plus 92 343 euros de résultat reporté des années précédentes soit un total de 204 036 euros.

En dépenses et recettes d’investissement, le budget s’équilibre  pour un montant de 66 251 euros dont 51 527euros sont prévus en dépense pour les travaux, ceux qui viennent d’être réalisés sur la place du village et ceux prévus pour la fin de cette année concernant l’église.

 

Guy BEGUINOT


 


 
 
posté le 29/09/09

Combien serons-nous de Cotvaquois en 2100 ?

A regarder les chiffres des recensements successifs, la réalité saute aux yeux : la population de Cour-l’Evêque baisse. Les prévisions ne sont pas vraiment encourageantes pour notre village comme pour notre département et notre région même. Au dernier recensement, la région Champagne-Ardenne est la seule région de France à avoir perdu de la population (-0,4 %) ! Ce chiffre pourrait paraître faible mais il est surtout significatif.

 

Pour notre village, la baisse est beaucoup plus importante puisque depuis 2000, nous sommes passés de 211 à 183 habitants, soit une baisse de presque 13% ! Cela représente schématiquement 28 personnes qui ont quitté le village. Le calcul n’est pas aussi simple car des personnes sont arrivés pendant que d’autres partaient. Les 28 personnes représentent en fait le solde migratoire. Pourtant, si on regarde autour de nous, dans notre « quartier », on n’a pas vraiment l’impression que des gens sont partis. On a même le sentiment que nos voisins sont toujours là. Alors d’où vient ce solde migratoire négatif ?

 

Cour-l’Evêque a cette particularité d’avoir, depuis le début des années 70, deux immeubles HLM qui connaissent des entrées et des sorties assez régulières. Ces deux immeubles ont un potentiel d’accueil total d’environ 40-50 personnes (18 appartements). Cela peut représenter jusqu’à un quart de la population du village et donc quand il y a des mouvements de population aux immeubles, l’influence en est forcément importante. Outre ce premier point, il semble que le village ait du mal à « fixer » les jeunes qui, à un mo-ment ou à un autre, décident de partir. Ceci est d’autant plus dommageable quand il s’agit d’une famille avec enfant(s).

 

le constat est donc simple

 

De plus en plus de logements aux immeubles sont vacants (et le restent plus longtemps) et de moins en moins de jeunes restent habiter au village. Quelles en sont donc les raisons ?

 

Pour répondre à cette question, penchons-nous sur notre passé récent. Le début des années 70 marque une augmentation spectaculaire de la popu-lation de notre village, passant de 113 à 171 habitants en l’espace de 7 ans (1968-1975), soit un bond de plus de 51 % ! L’augmentation s’est poursuivie jusqu’au début des années 80 pour arriver à un « sommet » de 216 habitants : en 14 ans, la population de Cour-l’Evêque a doublé ! C’est tout simplement remarquable, surtout en milieu rural où depuis les années 60 sévit ce qu’on a appelé l’exode rural. Ce qui est aussi remarquable est le fait que la population s’est maintenue à ce niveau pendant les vingt années suivantes. Ce n’est que depuis le début des années 2000 que l’on remarque un début de déclin. A titre de comparaison, entre 1968 et 1982, Arc-en-Barrois est passé de 801 à 835 habitants (+ 4,24 %) et Coupray est passé de 124 à 140 habitants (+ 12,90%) (source INSEE).

 

INTERVIEW

 

Il m’a paru intéressant d’expliquer cette formidable évolution démographique entre 1970 et 2000 en questionnant une personne qui était à l’époque « dans le vif du sujet ». Il s’agit de Charles FEVRE qui a été Maire d’Arc-en-Barrois, Conseiller Général de notre canton, Conseiller Régional et Député de Haute-Marne.

 

Le Petit Charbonnier : "Comment expliquez-vous ce doublement de population à Cour-l’Evêque en l’espace de seulement 14 ans ?

 

Charles FEVRE : Un peu d’histoire locale est nécessaire. Je me suis présenté à l’élection cantonale de 1967 avec un objectif prioritaire : revitaliser le canton qui venait de perdre 10 % de sa population dans les dix années précédentes alors que nous étions dans la période dite des « Trente (années) glorieuses ».

 

Pour cela un seul moyen : amener des emplois pour fixer la population, les jeunes notamment. Le hasard m’a fait rencontrer Ludvik Vidnar implanté à Bagnolet et qui cherchait à transférer son entreprise en province afin d’y développer un nouveau produit.

 

Les circonstances locales ne permettant pas son installation à Arc, je me suis naturellement tourné vers Cour-l’Evêque où la « greffe » a prise grâce à la ténacité de Ludvik Vidnar, mais aussi grâce à deux personnes auxquelles il faut rendre hommage : Jean-Paul Guillaume, le Maire, qui a accepté de céder un hectare de terrain pour construire l’usine, et Jean Matuchet qui sur ma demande à vendu à l’Office H.L.M. le terrain nécessaire à la construction des 18 logements que j’avais obtenu directement à Paris. Je n’oublierai pas de citer aussi Serge Rémy dont l’aide efficace mérite d’être soulignée.

 

J’ajouterai que pour faciliter cette implantation, j’ai fait réaliser par la Commune la première opération immobilière « relais » dans le département : la Commune a financé le transformateur électrique grâce à un emprunt et l’a cédé à l’entreprise en location-vente, d’où au final une « opération blanche » pour la Commune. 

 

Etaient ainsi réunis les deux ingrédients de la stabilisation d’abord, du développement démographique ensuite : les emplois et les logements. Ceux-ci étant locatifs, ils devaient servir de relais pour des candidats à l’accession à la propriété dès lors que leur emploi se révélerait stable et pérenne.

 

C’est ce qui s’est d’autant mieux passé qu’après l’inauguration de l’usine Vidnar le 6 Juin 1970, j’ai trouvé et pu amener deux ans plus tard, cette fois à Arc-en-Barrois, la Société Soremec-Cehess devenue Schurter. Celle-ci a aussi permis de diversifier l’emploi qui n’était que masculin dans la première.

 

Le Petit Charbonnier : Quels avantages en a tiré notre village et comment expliquez-vous qu’entre 1980 et 2000 Cour-l’Evêque ait pu maintenir sa population à un tel niveau ?

 

Charles FEVRE : La principale conséquence a été la revitalisation de la vallée de l’Aujon, et tout particulièrement de Cour-l’Evêque, par la fixation de la population et surtout de jeunes qui jusque là devaient pour travailler aller habiter en ville.

 

Les emplois directs ont généré des emplois indirects dans l’artisanat, le commerce, les services.

 

Cour-l’Evêque, pauvre en revenus liés à la forêt, en a tiré des ressources nouvelles (taxe professionnelle, accroissement du nombre des contribuables) et a pu ainsi entreprendre des travaux impossibles à financer auparavant.

 

Dans la période 1980-2000, la Commune a bénéficié de la dynamique qui avait été lancée et qui a donc joué sur la durée. Deux autres implantations industrielles (en dehors de Schurter) réalisées à Arc-en-Barrois sont venues conforter ce phénomène, tandis qu’à Cour-l’Evêque même j’avais réussi à fixer l’entreprise de constructions métalliques créée par Jean-Claude Prud’homme.

 

J’ai également veillé à ce que le réseau routier soit amélioré tant vers Arc et Chaumont que vers Châteauvillain, l’utilisation de la voiture étant nécessaire pour qui travaille à l’extérieur de notre secteur comme à ceux qui y viennent en vacances ou comme touristes.

 

Au travers de ces initiatives et d’autres, j’ai cherché à redonner à tous la confiance en l’avenir qui est un élément essentiel du développement économique et social. Je crois que cela a été obtenu à Cour-l’Evêque, mais aussi dans l’ensemble du canton, les Maires ayant efficacement relayé cette démarche.

 

Le Petit Charbonnier : Depuis 2000, le déclin semble s’amorcer. Que faudrait-il faire à votre avis pour changer cette tendance ?

 

Charles FEVRE : Le terme de déclin ne me paraît pas approprié même si une baisse démographique de 13 % entre les deux recensements de 1999 et 2008 est inquiétante. Mais le plus préoccupant est l’évolution d’Arc-en-Barrois (789 habitants au lieu de 898 il y a dix ans) alors que le développement s’articule naturellement sur le chef lieu de canton surtout pour Cour-l’Evêque qui en est la commune la plus proche. 

 

L’effet de l’absence de nouvelles créations d’emploi et de possibilités de construire s’y fait d’autant plus sentir que le phénomène perdure depuis une quinzaine d’années. Il faut malgré tout se réjouir qu’en dépit de la crise, les quatre unités industrielles implantées à Arc et Cour-l’Evêque existent toujours.

 

De surcroît, en examinant la situation démographique au-delà d’Arc et de Cour-l’Evêque, on ne peut pas parler de déclin dans la mesure où la plupart des autres communes du canton ont bénéficié d’une évolution positive de la population. Ce qui montre qu’il n’y a aucune fatalité et que la pire des attitudes consiste à verser dans le fatalisme et l’inaction.

 

Il faut de toute façon s’adapter aux changements profonds d’une société qui ne ressemble plus à celle d’il y a 40 ans : à présent il y a souvent deux voitures par foyer, la famille et la vie familiale se sont transformées, les deux conjoints ayant dans la mesure du possible un emploi, la télévision puis Internet, sans doute utiles en milieu rural, isolent souvent plus qu’ils ne rapprochent, le mode de vie a évolué, la mobilité s’est développée, etc …

 

Un exemple de changement ? Les logements construits à Champfleury correspondent de moins en moins aux besoins réels, et la crise financière actuelle comme l’incertitude du marché de l’emploi freinent la vente de parcelles de lotissement à construire.

 

La majorité des emplois créés de nos jours sont de type tertiaire (services aux particuliers et services aux entreprises, tourisme). C’est de ce côté qu’il faut relancer la recherche d’emplois, sans négliger pour autant l’emploi industriel.

 

Au plan du tourisme, si le parc animalier de loisirs se réalise à Châteauvillain, il y aura là une opportunité d’emplois et de ressources intéressante pour notre secteur.

 

Quant au logement, il faut attendre que le ciel s’éclaircisse sur le plan financier pour que les gens aient à nouveau des possibilités de construire.

 

Le Petit Charbonnier : Comment voyez-vous l’évolution démographique du village d’ici 2100 ?

 

Charles FEVRE : Je n’ai pas le don de voyance. Il vaudrait donc mieux poser la question à Madame Elisabeth Tessier, la nouvelle Madame Soleil !"

 

Etudier dans le temps l’évolution démographique n’est pas simplement un jeu intéressant pour les démographes et tous ceux qui aiment les chiffres. Le recensement a une fonction primordiale, surtout dans les petites communes comme la nôtre : il détermine la somme d’argent que l’Etat nous donne par an pour faire notre budget. En clair, plus on est d’habitants, plus la somme totale est importante, et donc, plus le budget de la commune est important - permettant ainsi de disposer de plus d’argent pour le fonctionnement de la commune et pour ses investissements. Bien sûr cette somme versée par l’Etat n’est pas la seule recette de la commune. Il y a les différents impôts collectés. Mais elle représente quand même un tiers du budget total ! D’où son importance.

 

Christophe FEVRE


 

 


 
 
posté le 29/09/09

Pourquoi les jeunes ne restent pas à Cour-l’Evêque ?

Depuis le début de cette année, la population de Cour-l’Evêque a encore diminué et ce sont surtout les jeunes qui partent habiter d’autres villages.

 

En effet, à part Lionel Martin qui pour son travail est parti en Martinique, rejoint par son épouse et ses 2 enfants, et qui habitait rue de la forge, tous les autres qui habitaient résidence Champfleury ont déménagé et trouvé des logements dans les communes voisines soit à Arc-en-barrois pour Aurélien et Christelle Brigand et leur fils Maximilien, pour Rémi Franzini, pour Damien Prodigue, Jennifer Antoinet et leur fils Noam, pour Julien Matuchet, pour David Guillaume et Jennifer Zher; à Coupray pour Alexandre Canivet et pour Pierre Butard; à Giey-sur-Aujon pour Laurent Igel.

 

J’ai essayé de nombreuses fois de trouver la cause de ces départs :

 

La faute au maire qui n’a pas su anticiper et prévoir ces changements.

 

Les logements résidence Champfleury ne sont plus adaptés à la demande, il y a une mauvaise isolation aussi bien phonique que calorique et la société Hamaris qui gère ces logements ne veut plus entreprendre de travaux importants.

 

Les communes voisines ont toutes des maisons disponibles (vente ou location surtout Arc-en-Barrois qui a perdu beaucoup d’habitants), alors que nous n’en avons pas à Cour-l’Evêque.

 

Nous avons réalisé un petit lotissement, mais avec la crise économique, les jeunes hésitent à construire et leur prudence est compréhensible.

 

Je pense aussi que la fermeture de l’école communale a une part de responsabilité.

 

C’est une situation difficile car la population vieillit et si les jeunes partent ce n’est pas par manque de travail, les entreprises ou artisans locaux assurent encore de nombreux emplois.

 

J’espère que nous sommes au creux de la vague et que la tendance va s’inverser car moins d’habitants, c’est la dotation de l’état qui diminue, un problème de répartition de la redevance pour les ordures ménagères et beaucoup moins d’animation dans le village.

                

Guy BEGUINOT 

 


 
 
 

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