Si certaines personnes se satisfont de leur travail quotidien, ce n’est pas le cas de Michel Guillaume qui habite Rue de l’église à Cour-l’Evêque. En effet, Michel, pas avare de son temps et de son énergie, après un court séjour dans un appartement de la résidence Champfleury avec sa compagne Angélique, a entrepris la rénovation importante de la maison qu’il venait d’acquérir rue de l’Eglise. Après un CAP de serrurier, sa vie professionnelle débuta chez Jean-Claude Prud’homme, au village, pendant un an, puis cinq ans chez Manchin à Chaumont, pour ensuite revenir pendant 10 ans chez MBE (Matériel Barrois d’Emballage) à Cour-l’Evêque, en ayant au fil des années fait passer sa capacité professionnelle de CAP à BEP puis BAC PRO.

Aujourd’hui, Michel, travaille à l’entreprise Aubry de Foulain, où il s’est spécialisé dans la soudure de prototypes. En accord avec son patron, il bénéficie d’horaires aménagés qui lui permettent de quitter son travail plus tôt le soir pour terminer sa journée en effectuant de menus travaux chez des particuliers, car depuis le 5 Juillet de cette année, Michel a crée son auto entreprise de multi services. Services qui vont de la maçonnerie, rénovation, à l’entretien des espaces verts, en passant par la serrurerie, ferronnerie, plomberie, jusqu’au ramonage des cheminées. Bien sur, ce ne sont que des petits travaux de dépannage ou d’entretien que les particuliers et surtout les personnes âgées apprécient, car il est souvent difficile de trouver un artisan disponible pour ce genre de travaux. Si vous avez un petit problème, vous pouvez faire appel à lui, c’est tout à fait légal puisque son entreprise est déclarée et que depuis peu, la législation permet et facilite l’installation provisoire d’auto entrepreneur pendant 3 ans. Ensuite, il faudra changer de statuts. A savoir qu’il n’est pas assujetti à la TVA, mais par contre, il est taxé à 23% sur les travaux et les matériaux.

Bon courage à Michel, Angélique pour leur travail ainsi qu’à leurs deux enfants pour leurs études.

La cérémonie du 11 novembre s’est déroulée au monument aux morts ou de nombreuses personnes se sont déplacées malgré le mauvais temps. Comme d’habitude une cérémonie traditionnelle où l’on a assisté à un dépôt de gerbe, et entendu la lecture du discours du ministre des anciens combattants monsieur FALCO,  le chant de « La Marseillaise » chanté par les enfants de l’école. A la suite de la cérémonie, les personnes présentes ont été invitées à venir prendre le verre de l’amitié. 

 

  

Le budget 2011 total pèse 6 885 400 € pour une popu-lation concernée de 68 000 personnes. Je tiens à la disposition des personnes intéressées le détail de ce budget (malheureusement, à l’heure où j’écris ces lignes, il n’est pas disponible sur le site internet du SMICTOM).

En gros, ce que je retiens de ce budget, c’est la provision toujours plus importante prévue pour un gros problème (c’est un euphémisme) qui va nous tomber sur la tête ; je veux parler des 2 décharges de Sarcicourt et Montlandon. Il est provisionné cette année 450 000 € pour anticiper le problème. Pendant plusieurs années (avant que l’incinérateur de Chaumont ne soit construit), nos ordures ménagères étaient stockées à ciel ouvert à Sarcicourt. Un moment, le SMICTOM SUD a utilisé notre décharge et nous avons fait de même sur leur décharge de Montlandon. Bref, aujourd’hui, bien sûr, on n’utilise plus ces décharges sauf que persiste le problème de la réhabilitation des deux sites. Les premiers devis demandés pour faire le travail nous proposent des sommes très, très importantes. Il faudra obligatoirement faire ce travail de toutes façons. Donc, autant mettre de l’argent de côté dès maintenant pour cela.  

Une autre chose que je remarque est un excédent de trésorerie de 400 000 € (estimé). Le SMICTOM CENTRE avait l’habitude d’avoir un espèce de matelas chaque année de ce montant là. Il y a deux ans, le matelas avait disparu à cause de charges trop importantes. Il sera complètement reconstitué en 2011. Le Président s’est engagé à ce qu’il ne dépasse pas ce montant. On l’espère car en réalité, c’est avec la redevance que nous payons qu’il s’est reconstitué. Notre argent ne doit pas servir à alimenter un excédent de trésorerie. Si c’était le cas, cela voudrait dire que la redevance est trop élevée !

  

Puisque je parle de la redevance, compte tenu de ce « joli » budget (très mal présenté au demeurant – ce que certaines personnes feront remarquer au Président), le cru 2011 sera identique à celui de 2010. La redevance facturée par le SMICTOM CENTRE à la CC3F sera donc de 90 € par personne. Reste à savoir quel sera le prix refacturé par la CC3F à chacun de nous.

Christophe FEVRE. 

Je m’appelle Christophe et je suis lycéen en classe de terminale dans un lycée de Chaumont. Je prends tous les matins à 6h50 le taxi sur la place du village pour me rendre à Arc-en-Barrois où je récupère la ligne régulière qui m’emmène en car jusqu’ à la gare de Chaumont. De là, je reprends un autre car pour me rendre à mon lycée. Le soir, je fais le même parcours avec les mêmes correspondances mais dans le sens inverse pour rentrer chez moi. Tout se passe bien cette année, surtout depuis que le taxi a remplacé le car qui relie mon village à Arc-en-Barrois. Le taxi ne rate jamais la correspondance à Arc, contrairement au bus l’année dernière. 

Tout se passe bien donc sauf … depuis qu’il neige ! Cette année, elle a été vachement précoce, la neige. Depuis deux ou trois ans, notre Conseil Général a décidé de changer sa façon de faire pour déneiger les routes. Du coup, la portion de route entre Coupray et Arc n’est pas déneigée, ou alors, quand elle l’est, c’est très tard. Moi, perso, ça ne me gêne pas trop puisque le taxi passe quand même à l’heure. Mais, ce sont mes petites sœurs qui « trinquent ». Leur bus pour aller à l’école d’Arc et en revenir n’est pas toujours à l’heure et de temps en temps carrément annulé. Ca pose de vrais problèmes à mes parents d’ailleurs (comme aux autres parents). Moi aussi, j’ai connu quelques problèmes. Vu tout ce qui s’est passé dans d’autres régions et compte tenu des prévisions météo, le Conseil Général a décrété un jour l’arrêt total des transports scolaires. Etant donné que nous vivons une ère moderne, j’ai même été prévenu directement sur mon portable par un sms du Conseil Général. Trop fort ! C’est bien fait quand même ! Sauf qu’il était 14 heures et j’étais déjà à Chaumont bien sûr. Comment fallait-il faire pour rentrer chez moi ? Mes parents n’ont pas pu s’organiser pour venir me chercher. De toutes façons, fallait-il qu’ils prennent, eux, des risques sur la route enneigée ? Est-ce que cela valait le coup que je revienne puisque les transports scolaires étaient aussi annulés pour le lendemain matin ? Et puis je n’avais aucune affaire personnelle ou scolaire pour le lendemain. J’ai pu in extremis trouver refuge pour la nuit chez ma tante qui habite Chaumont, dans le quartier du Cavalier. En m’endormant, je me suis dit : « heureusement que je ne passe pas mon bac en Décembre ! ».

Les personnages et les situations de ce récit étant purement fictifs, toute ressemblance avec des personnes ou des situations existantes ou ayant existé ne saurait être que fortuite !

Depuis mi-Décembre et à l’initiative de la commune, les containers Verres et Papiers ont été déménagés sur une aire plus solide, moins salissante par temps de pluie et aussi un peu plus cachée que la précédente. Nous vous remercions d’avance de bien vouloir respecter la propreté de ce lieu commun, les déchets devant être mis dans les containers et pas à côté !