posté le 08/01/10

Jean-Christophe DOUCHET : "l'illuminé"

Jean-Christophe DOUCHET :

le plus « illuminé » de Noël

 

Depuis le 21 Juin, nous perdons chaque jour des minutes de soleil. Pendant l’été et l’automne, nous ne ressentons pas trop ce phénomène naturel. Mais à partir du passage à l’heure d’hiver de fin octobre, l’obscurité arrive de plus en plus tôt dans l’après-midi pour atteindre son stade maximum au solstice d’hiver du 21 Décembre. Cela nous oblige à nous éclairer artificiellement. C’est sans doute le manque de lumière solaire qui pousse certains à illuminer leur maison pendant la période de Noël. Jean-Christophe DOUCHET que je suis allé rencontrer est certainement le cotvaquois le plus « illuminé » de nous tous question lumières de Noël !

 

La maison et le jardin illuminés  

 

Jean-Christophe qui vient d’avoir 18 ans installe des guirlandes de Noël dans son jardin depuis maintenant 10 ans. Il a commencé son «activité» en réalité quand il habitait à Châteauvillain voulant imiter des maisons «enguirlandées» qu’il voyait là-bas – entre autres la maison de la famille Saint-Dizier. C’est également l’influence de sa grand-mère paternelle, habitante de Cour-l’Evêque, qui l’a poussé à se lancer. D’abord avec quelques guirlandes, puis avec de plus en plus de guirlandes, des personnages et des mises en scène de plus en plus étudiées.

 

Jean-Christophe atteint aujourd’hui des «sommets» en terme de quantité.  Avec sa sœur, il s’était amusé un jour à calculer qu’il installe plus d’un kilomètre de guirlandes ! Pour savoir le nombre de lampes qui scintillent, il faudrait là aussi prendre un peu de temps pour les compter. Il ne l’a pas fait et on comprend pourquoi ! A vue de nez, il doit y en avoir quelques centaines. C’est impressionnant et ça se voit quand tout est installé. Mais avant de savourer des yeux son installation, il doit passer pas moins de 70 heures pour sortir son matériel soigneusement rangés l’année précédente dans des boites et pour les mettre en place dans le jardin. Il fait sa mise en place sans croquis préalable, en mettant tout sur la pelouse et en suivant son inspiration. Depuis le Noël précédent, il a déjà des nouvelles idées en tête qu’il va concrétiser à partir de fin novembre. Tout sera prêt pour début Décembre. Chaque année, il essaye d’apporter à ses illuminations une ou plusieurs nouveautés. Cette année, il a ajouté des guirlandes à led (moins résistantes que ses «vieilles guirlandes») et un bonhomme de neige. De toutes façons, il change toujours sa disposition générale histoire de ne jamais faire tout à fait la même chose que l’année d’avant. Le rangement prendra aussi du temps puisqu’il lui faudra 3 à 4 jours pour tout faire sécher et tout remettre précisément à sa place pour les 10 mois à venir.

 

Une question que l’on peut se poser concerne la consommation électrique d’une telle installation. Jean-Christophe a installé un programmateur qui allume tout pendant une heure chaque jour (de 18h à 19h). Ca, c’est la théorie puisqu’il profite parfois de l’absence de sa mère pour jouer des prolongations ! Mais c’est un secret, il ne faut pas le dire. En tout cas, il est facile de comprendre qu’il ne peut raisonnablement pas laisser tout allumé pendant 3 ou 4 heures chaque jour. Le test qu’il vient de faire donne une consommation de près de 6 KW pour une heure. Cela représente donc un certain budget. A cela, il faut ajouter le coût d’achat des guirlandes. Sans avoir fait vraiment le total, il avoue que tous ses anniversaires et tous ses Noëls «y passent», voire toutes les autres occasions de lui faire un cadeau. Cela dit, il garde la tête sur les épaules puisqu’il sait profiter des soldes d’après les fêtes, des liquidations de stocks et des ventes chez Emmaüs. C’est d’ailleurs ce qu’il aime également : courir les magasins et les vide greniers à la recherche de nouvelles guirlandes à poser.

 

 

Un Père Noël fait de la balançoire


Mais qu’est-ce qui motive tant en réalité Jean-Christophe pour passer autant de temps et autant d’argent dans cette activité ? Sa réponse est catégorique : la passion et le plaisir de regarder les lumières. Depuis tout jeune, il est en admiration devant les images des maisons toute illuminées des Etats-Unis qu’il a pu voir. Son objectif est de reproduire cela chez lui. Il aime aussi «créer». Créer des ambiances lumineuses surtout. Il aime tant créer qu’il démonte chaque année la totalité de son installation pour tout refaire l’année suivante. Mais sa passion est dévorante, à la limite de la drogue. Il admet qu’il est accroc et qu’il ne passerait pas un Noël sans faire d’illuminations. Chacun l’aura constaté, Jean-Christophe est un boulimique des guirlandes. Il cherche à en mettre toujours plus. La quantité, c’est son truc. Plus il y en a, mieux c’est. Il trouve d’ailleurs qu’il n’y a pas assez d’arbres (à décorer) dans son jardin. Il aimerait aller encore plus loin : pour lui, le toit est sous-utilisé par exemple.

 

 

Un renne vous accueille au portail

  

Quand on atteint ce niveau, on peut penser forcément pouvoir participer un jour ou l’autre à un concours mais à sa connaissance, il n’en existe pas dans le coin. Son propre regard sur son travail est intéressant : il ressent bien sûr une certaine fierté (toute intérieure) quand il voit les gens s’arrêter pour regarder ses illuminations. En revanche, il n’est jamais satisfait de ce qu’il fait (cette année, «la disposition et les couleurs» ne lui plaisent pas par exemple). Même s’il s’en défend, je trouve qu’il a tout à fait la position et la sensibilité d’un artiste : toujours en recherche, jamais satisfait, avec l’envie de montrer ce qu’il sait faire, toujours gêner de parler de ce qu’il fait. Il était donc normal de savoir s’il avait pensé prolonger sa passion dans sa vie professionnelle. Il a effectivement commencé en septembre à préparer un bac pro nature qui se fait en 3 ans à Buxières et qui devrait déboucher sur le métier de paysagiste. Il devrait y retrouver tout ce qu’il aime (la déco, la création, la nature), tout ce qu’il exprime dans ses illuminations de Noël.

 

Christophe FEVRE 

 


Commentaires

 

1. macha  le 23-01-2010 à 20:53:15

Beaucoup de temps et de patience pour arriver à un tel résultat Et chaque chose ainsi faite doit revêtir le renouveau. Ce jeune homme a beaucoup d'idées et cela le passionne énormément.

2. anne sophie   le 01-12-2010 à 07:45:37

ca c est beaucoup de temp a mettre mais je c est beau

3. angenoir  le 01-12-2010 à 07:52:07  (site)

une belle passion ,avec les ampoules a led l'economie d'energie vas se faire sentir pour ce jeune garcon ,les guirlandes ont baissées de prix mais cela reste encore honereux ,il pourrait lui meme organiser ce genre de concours ,n'est on pas mieux servit que par soit meme dit on
amicalement....

 
 
 
posté le 08/01/10

Préparez vos jachères fleuries de 2010

PREPAREZ VOTRE JACHERE

FLEURIE de 2010

 

La CC3F propose aux communes des graines pour planter et faire fleurir sur tout le territoire communautaire des jachères fleuries. Si vous souhaitez consacrer un espace de votre jardin ou de votre terrain à ces belles jachères, vous pouvez faire une demande de graines auprès de la commune. Il est vrai que la préparation du terrain demande du travail. Mais il faut avouer aussi que le résultat est très sympathique. Et l’impact sur l’image du village auprès des gens qui le traversent est alors fortement positif. Cela vaut donc la peine que chacun de nous réfléchisse dès maintenant aux emplacements potentiellement intéressants qu’il possède pour y installer le temps d’un été une jachère fleurie.

                                                                                            Christophe FEVRE 

 


 
 
posté le 08/01/10

Maintien de la Trésorerie d'Arc

Trésorerie dArc

Le maintien de la permanence

 

Comme beaucoup d’autres services, il fut envisagé la suppression de la trésorerie d’Arc en Barrois et de son rattachement à Châteauvillain. D’ailleurs la réunion organisée à Giey sur Aujon l’année dernière par Mr le trésorier payeur généralde la Haute Marne ne nous laissait pas beaucoup d’espoir. Ce dernier ayant fait valoir ses droits à la retraite, son successeur nous a invité (les maires du canton) à une réunion le jeudi 1er octobre à la mairie d’Arc en Barrois pour nous proposer le maintien jusqu’en 2012 de la permanence à Arc selon les conditions actuelles : les Mardis et Vendredis matin de 8h00 à11h30.

Mais à partir du 1er Janvier 2010 la fusion juridique des deux trésoreries d’Arc et de Châteauvillain sera effectuée et la nouvelle trésorerie s’appellera : Trésorerie de Châteauvillain et d’Arc en Barrois.

 

Le bâtiment actuel, propriété de la commune d’Arc, étant maintenant beaucoup trop grand puisque tous les documents et le matériel informatique ont «déménagés» à Châteauvillain et n’étant plus très accueillant comparé aux bureaux tout neufs de Châteauvillain, la commune d’Arc devra proposer un local plus adapté pour que les personnes qui vont assurer la permanence puissent accueillir le public et travailler dans de bonnes conditions.

 

Si aujourd’hui beaucoup de particuliers ne se rendent plus à la trésorerie pour régler leurs impôts, les communes doivent souvent avoir recours au service de Mme la trésorière ou de ses collaboratrices et les communes les plus éloignées de Châteauvillain : Arc, Giey, Aubepierre et Cour l’évêque approuveront le maintien de ce service jusqu’en 2012.

 

A noter que la trésorerie de Châteauvillain est ouverte lundi, mardi, jeudi et vendredi.

 

Guy BEGUINOT 

 


 
 
posté le 08/01/10

Des crustacés dans la rivières

Des crustacés

dans la rivière !

 

Je sais par le témoignage de ma mère que mon grand-père maternel, Louis VIENNOT, pêchait régulièrement des écrevisses dans notre rivière. Et ce jusque dans la fin des années 50. J’ai d’ailleurs retrouvé dans son garage les paniers en osier dont il se servait pour attraper ces crustacés dont la saveur semblait être excellente ! Pour ma part, j’ai toujours pensé (avec regret) que nous ne verrions plus dans l’Aujon que des espèces de poissons comme les truites et les vairons. A tort !

 

Les PALUDINES  

 

Bien sûr, j’ai souvent croisé dans notre rivière des batraciens (surtout sous forme de têtards) et des libellules bleues. J’imagine que l’écosystème de notre rivière est bien plus riche que ce que nos yeux (et notre patience) veulent bien nous laisser entrevoir. Mais de là à penser que des coquillages viennent repeupler l’Aujon, j’étais loin de l’imaginer (et de l’espérer).

 

C’est pourtant ce que j’ai pu constater le 29 Août 2009. Par hasard, ma fille Ambre qui jouait au bord de l’eau me fit remarquer qu’il y avait dans la rivière « des coquillages comme à la mer ». Ne faisant pas trop attention à sa remarque d’abord, je me suis approché ensuite en apercevant de loin, effectivement, un coquillage dans l’eau. J’ai cru au départ qu’il s’agissait d’un fossile, d’un coquillage que l’eau aurait charrié jusqu’ici. Je l’ai alors saisi dans mes mains pour réaliser qu’il s’agissait bien d’un coquillage vivant. En scrutant de plus près la rive, j’en ai trouvé une petite série – 5 ou 6 spécimens de tailles différentes, et tous bien vivants.

 

Elles sont bien vivantes !  

 

En montrant notre découverte à deux «anciennes du village» qui passaient sur la place, elles, qui ont vécu toute leur vie ici, m’ont confirmé ne jamais avoir vu ce genre de crustacé dans l’Aujon. Après vérification, il semblerait qu’il s’agisse de Paludines (nom féminin), un mollusque gastéropode vivipare long de 3 à 4 cm vivant dans les cours d’eau et les étangs. Après les avoir pris en photo (bien sûr), nous les avons remis dans leur milieu naturel. Le fait d’avoir fait ce type de découverte me rassure quelque part sur la pureté de l’eau qui coule dans notre village et en amont. A moins que ce soit le fait que nous n’ayons jamais bien scruté les fonds de notre rivière ! 

 

Christophe FEVRE 

 


 
 
posté le 08/01/10

A propos de la Résidence Champfleury

Quel avenir pour les logements de la Résidence Champfleury ?

 

 

 

J’avais évoqué dans le précédent numéro de ce journal, le départ de nombreux jeunes qui habitaient en location dans les logements résidence Champfleury.

 

Récemment, j’ai rencontré, en présence du 1er adjoint, le directeur de la société Hamaris (ex Opac) assisté de deux personnes dont le responsable du secteur de Chaumont.

 

Cette société gère 6 584 logements en Haute-Marne et actuellement 10% sont vacants. A Cour-L’Evêque, sur les 18 logements, 6 ne sont pas occupés, ce qui représente un taux de 24%.

 

Nous avons évoqué la dégradation des logements (isolation et humidité), mais la direction d’Hamaris n’envisage pas de réaliser des travaux importants. Nous avons parlé de la possibilité de construire des pavillons individuels, ce qui correspond plus à la demande actuelle et aujourd’hui nous avons des terrains à construire, mais là aussi la réponse du directeur est catégorique : « pas question de construire à Cour-L’Evêque car il y a des logements disponibles à Coupray et à Arc et le futur lotissement d’Arc mettra des terrains à la disposition d’Hamaris. Nous avons discuté de ce problème au cours de la réunion du conseil municipal du 6 novembre et à l’unanimité, les membres du conseil regrettent que ces logements (même s’ils ne correspondent plus trop à la demande mais qui ont permis à de nombreuses personnes de s’installer), qui ont été construits il y a 40 ans devraient aujourd’hui avoir au minimum des fenêtres à double vitrage et une isolation extérieure. La position d’Hamaris est regrettable et contestable car à notre avis elle contribue à la désertification du village et  la tendance pourrait s’inverser si les projets de parc naturel national  et Animal Explora à Châteauvillain, qui sont en bonne voie, se réalisent. Des emplois seront créés, et la demande de logements pourrait repartir. Pour rassurer les locataires actuels, il n’y aura pas de démolition dans l’immédiat, le souhait de la direction d’Hamaris, ce serait de  compléter un coté du bâtiment et ainsi faire des économies d’énergie.

Guy BEGUINOT

 


 
 
 

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