La saison du printemps est de retour et en ce joli mois de mai, il y a eu deux personnes du village qui ont souhaité donner « des couleurs au village ». Il s’agit de Martine MATUCHET en tant que bénévole et de Jean-Christophe DOUCHET qui est stagiaire au sein de notre commune jusqu’à début Juillet. C’est ainsi qu’il est nécessaire de les remercier pour leur dévouement et pour le temps qu’ils consacrent à la réalisation des parterres et des aménagements à la sortie et à l’entrée du village. Cela requière non seulement des aptitudes physiques, mais aussi le goût du travail en plein air, un certain sens de l’esthétique et une bonne connaissance des végétaux et des fleurs pour agrémenter et respecter la mise en place de massifs et d’ornement.

Pour cela, ils ont pris du temps sur leur temps personnel. Et ils étaient heureux de ces deux belles journées. Vous les avez sûrement aperçu puisque Martine au volant de son 4x4 sillonnait le village. Elle est allée acheter des plants sur Arc-en-Barrois. Pour cette année, l’achat des fleurs a été effectué suivant l’entretien et l’arrosage et surtout en recherche de la couleur de la saison pour cette été qui en ressort sur des couleurs vives : le rose et le blanc qui priment car ce sont « des couleurs sentimentales ». C’est ainsi que l’on découvre dans les massifs les différents plants suivants : les bégonias, les impatiences, les œillets dindes, les cannas, les pourpieds, les cosmos, les dahlias nains, les sauges bleus, les suzannes à cœurs noires, les verveines, les bacopas.

Il y avait un budget dans les prévisions de ce poste fleurissement du village et cela a été bien respecté. La gestion est très bonne.

Maintenant, il faut penser à les arroser afin de leur donner le nécessaire pour que ces couleurs arrivent à leur apogée. Il est certain qu’un bon respect du dosage et qu’un bon arrosage en temps et lieu permettront de donner un air estival au village.

De plus, je rajouterais un remerciement à Ange GALIZZI qui a la tâche la plus délicate : celle d’apporter l’essentiel à la vie des végétaux : l’eau.

Ange a la responsabilité d’arroser les fleurs devant l’école et la Mairie, les fleurs du cimetière, les deux vasques devant la résidence Champfleury, le rond au pied du sens interdit de la rue de l’Abreuvoir, au croisement de l’intersection de la rue de la Combe et de la route d’Arc en Barrois, des fleurs dans le puit devant la salle de convivialité. C’est ainsi qu’Ange sillonne le village avec sa petite remorque où est installé tout le matériel nécessaire (arrosoir, seaux, engrais). Elle parcourt le village à pied.

Ange arrose les fleurs tous les lundis, mercredis et samedis. Elle apporte de l’engrais tous les mercredis. Le temps nécessaire est évalué à une heure et demi à chaque fois. Dans la plupart des bacs à fleurs, on y retrouve des géraniums, des gégonines. Il est à noter que tout ce travail est important. Après avoir mis en place, il faut entretenir c'est-à-dire qu’Ange doit nettoyer les fleurs fanées afin de leur donner un bel aspect.

Ces personnes donnent de leur temps pour illuminer de couleurs de l’été la vie de notre village et qu’est ce que c’est agréable à regarder ….

NAISSANCES

     Noam PRODIGUE, né le 24 Avril 2008,

     fils de Jennifer ANTOINET et Damien PRODIGUE.

Félicitations aux parents et tous nos voeux à NOAM

DECES

     Madame Véronique GALIZZI (épouse MILESI),

     décédée à Chaumont le 2 Avril 2008.

     Monsieur Christian BOURLOT,

     décédé à CHENOVE (21) le 10 Mai 2008.

Nous renouvelons aux familles nos sincères condoléances

BIENVENUE AUX NOUVEAUX HABITANTS

     résidents à Champfleury :

          Arlette CHARLES, arrivée le 15 Février 2008.

          Pascaline COQUELET et son fils Lény, arrivés le 15 Mars 2008.

We have breakfast,

We get dressed,

We go to college,

Traditionnellement ce sont les 5^ème qui partent mais cette année une nouvelle disposition permet à toutes les 6^ème de profiter de ce voyage. Le travail a déjà été bien préparé en amont et fin prêts, les voilà partants pour la semaine. L’hébergement est effectué en famille d’accueil pour des groupes de deux à quatre jeunes sur la commune de Southampton, au sud de l’Angleterre. Le temps de récupérer un peu de la fatigue par le bercement du car et déjà celui-ci arrivait au large des côtes du nord pour embarquer sur un ferry-boat de Calais via Douvres. Il est 11h30 du matin. Après le lunch (déjeuner) en terre anglaise, les jeunes visitent la cathédrale de Canterbury : houa hou ! (langage international) sur la route de Southampton où les familles anglaises les attendent.

La semaine est riche en évènements :

Mardi 20 – Visite de Portsmouth HMS Victory & Naval Museum le matin. Visite de Beaulieu Motor Museum l’après-midi.

Mercredi 21 – Excursion à Brighton et visite du Royal Pavillon le matin, visite d’Arundel Castel l’après midi.

Jeudi 22 - Excursion pour Londres avec la relève de la Garde (j’veux un chapeau comme lui… chut ! silence). Promenade à pied dans Whitehall – Trafalgar Square le matin. L’après midi, visite du London Dungeon, le musée de l’horreur (ça fout les boules !). Les filles sont terrorisées et les garçons en rajoutent. Visite du Navire HMS Belfast (bon, ça va les filles, patience !) et shopping (courses). « Super ! » disent les filles mais les garçons adorent aussi !

Vendredi 23 – Excursion pour Chatham et visite du Dickens World Museum après avoir fait nos adieux aux familles : Bouuh ! (langage international). A 19h, le groupe au grand complet (o% de perte) se présente au terminal ferry de Douvres pour la traversée de la Manche via Calais. Déjà fini ? Oh non ! Heureusement que les Ch’tis sont là pour nous donner envie de mettre le pied en France (nous on y était euh !). A 22h, le car s’engageait sur les routes de France… Douce France, cher pays de mon enfance… pour arriver à 4h du matin à Châteauvillain. Tous les parents étaient là… OUI mais voilà, nous, on n’y était pas !!!

Je crois qu’ils ont appris l’humour anglais au passage ! Bonne blague ! On est rentré se recoucher… Ils avaient deux heures de retard.

C’était vraiment COOL ! (comprendre super génial) et on est prêt à y retourner !

Rédigé par Odile DE SURMONT.

Compte-rendu de la réunion du 23/04/2008.

Le mercredi 23 Avril 2008 avait lieu à la Salle des Fêtes de Villiers-le-Sec la première réunion de cette nouvelle mandature du SMICTOM (le Syndicat Mixte Inter-Communal pour le Traitement des Ordures Ménagères).

Il faut savoir que, concernant le traitements de nos ordures ménagères, notre département de la Haute-Marne est divisé en trois partie : une partie NORD, une partie CENTRE (là où nous sommes) et une partie SUD. Le SMICTOM CENTRE couvre donc un territoire important et gère les ordures de près de 69 000 personnes. Cela représente 22 000 tonnes de déchets à traiter chaque année. Impressionnant !

Rien d’étonnant donc à ce que l’on se retrouve lors de cette première réunion avec pas moins de 247 délégués ! Je crois qu’il n’y avait jamais eu autant d’affluence pour une réunion de ce type. Pour preuve, il n’y avait pas assez de chaises pour tout le monde ! Le principal de l’ordre du jour était, comme c’est le cas tout de suite après les élections municipales, l’élection du Président, du Vice-Président, du Secrétaire, du Secrétaire-Adjoint et des membres du Bureau. Il fallut 3 heures pour procéder à toutes ces élections à bulletin secret. Ce qu’il faut en retenir est le nom du Président, Gérard PETIT (adjoint au Maire d’Arc-en-Barrois) qui repart pour un mandat de 6 ans après 2 années de présidence. La dernière heure fut consacrée à des votes divers qui concernaient l’exercice précédent et à des questions diverses. Et là, on a commencé à évoquer des sujets sensibles comme le budget. Personnellement, j’ai été surpris de voir le montant de ce budget qui s’élève pour 2007 à 6,3 millions d’euros. Pour les anciens comme moi, cela fait quand même plus de 41 millions de nouveaux francs ! Il s’agit donc d’une grosse entreprise. Dans un prochain numéro, nous essayerons de savoir comment se décompose ce budget pour mieux comprendre où vont nos « cotisations ».

Il a été question également d’autres points intéressants comme le traitement des déchets verts. Il faut savoir, dire et redire que nous n’avons plus le droit de mettre nos déchets verts (herbe, branches …) à la collecte du mardi soir. En effet, cette collecte part à l’incinérateur et les déchets verts n’y sont pas traités comme ils devraient. Toute de suite une question est arrivée : que faire de ces déchets verts alors ? La première solution donnée par le SMICTOM est le compostage individuel. J’avais vu cela effectivement mais, faute d’information, cela ne m’est pas apparu très simple. La seconde solution est d’emmener ses déchets verts aux déchetteries fixes ou mobiles. Cette solution me paraît la meilleure mais vraiment pas pratique, surtout qu’il me semble que nous avons une déchetterie mobile à Arc mais je ne sais même pas quand elle est ouverte. Ce qui est certain, c’est qu’il y a, malgré les efforts du syndicat, un manque d’information important. Et j’ai quand même bien l’impression qu’ils en font pourtant des efforts d’information : des équipes d’ambassadrices se déplacent dans les écoles pour expliquer tout cela par exemple.

Ce problème des déchets verts est caractéristique d’un problème plus large et de fond : le tri ! Ca, c’est très important pour notre planète. Et là, je suis convaincu que nous pouvons agir, à notre petit niveau, tout de suite et avec un résultat direct sur notre environnement. Bien trier nos déchets est un geste civique de première importance. Nous reviendrons régulièrement sur cela tout au long des numéros du Petit Charbonnier.

Personnellement, j’avais l’impression de trier suffisamment et, compte tenu de l’évolution à la hausse de notre facture, je me disais que j’en faisais bien assez. En fait pas du tout : à entendre ce qui se disait pendant cette soirée, j’ai compris qu’il fallait être encore plus vigilant dans notre tri et le faire correctement … sous peine de devoir payer encore plus cher à l’avenir.  D’ailleurs, j’ai compris également que la facture n’allait pas baisser. Le Président demande à ce que tout le monde fasse des efforts pour pouvoir tabler sur une faible augmentation de son budget ! On ne parle pas de baisse. Et cet effort, on nous demande de le faire justement en limitant nos déchets verts dans la collecte habituelle. Le SMICTOM espère une baisse de 2 000 tonnes pour éviter l’explosion de son budget.

Mon impression au final, pour cette première réunion, a été que le syndicat ne donne pas l’impression de contrôler tous les éléments. Il essaye de limiter « la casse » en évitant que le cheval ne s’emballe. Il a même du mal à rentrer de l’argent parce que les trésoreries des villages semblent payer en retard ! (on parle là de 450 000 euros par mois, quand même !). Mais a-t-il une quelconque marge de manœuvre ? On essayera dans d’autres numéros et au fur et à mesure des réunions de trouver une réponse à cette question difficile et complexe.

Une chose est sûre pour finir, les candidats au poste de Président ne se bousculaient vraiment pas. C’est peut-être un signe !

Christophe FEVRE.

P. POPKO : J’aurai 45 ans cette année, je suis née à Epernay, dans la Marne, et je suis arrivée en Haute-Marne il y a maintenant 20 ans afin de seconder mon mari dans le cadre de son installation professionnelle (Mr POPKO est médecin – ndlr). J’ai trois enfants âgés de 20, 16 et 15 ans. 

Le Petit Charbonnier : Quelle est votre activité professionnelle actuelle et votre parcours ? 

P. POPKO : Je suis titulaire du diplôme d’état de manipulatrice en électroradiologie mais n’exerce plus ma profession depuis mon arrivée en Haute-Marne. 

Le Petit Charbonnier : Quelles sont vos responsabilités électives et votre parcours en tant qu’élue ?

P. POPKO : J’ai été élue en 1995, à Maranville, en tant que conseillère municipale, puis en 2001, en  tant que Maire de la commune. En plus de mon mandat de Maire et de Présidente de la communauté de communes, je suis Présidente de l’association Foyer Marie Pocard (maison de retraite médicalisée depuis le mois dernier à Maranville), Présidente du Syndicat Intercommunal Maranville-Rennepont (gestion d’équipements sportifs) et Vice-Présidente du Syndicat intercommunal de la forêt de l’Ognon. 

Le Petit Charbonnier : Vous vous êtes présentée à la présidence de la CC3F. Quelles ont été vos motivations principales ?

P. POPKO : Comme je l’avais exposé le jour de cette élection, ma connaissance sur les dossiers en cours, mon expérience au sein de la CC3F en tant que 1^ère Vice-Présidente depuis la création de cet EPCI, ma disponibilité, et, enfin, ma conviction personnelle que le regroupement de communes ne peut que faire évoluer la situation de chacun.

Le Petit Charbonnier : Votre travail à la présidence de la CC3F vous prend-il beaucoup de temps ?

P. POPKO : Oui, assez, mais tout n’est question que d’organisation au sein d’un emploi du temps. De plus, je pense être entourée de personnes en qui je peux avoir confiance.

Le Petit Charbonnier : A quelle hauteur êtes-vous rémunérée pour cela ?

P. POPKO : 763,85 euros net, comme cela a été voté à l’unanimité moins une voix lors du dernier conseil communautaire.

Le Petit Charbonnier : Est-ce, à votre avis, le « juste prix » pour cette mission ?

P. POPKO : Je pense qu’il n’existe pas de « juste prix » à ce titre. Il est vrai que cette indemnité est là pour compenser les frais de déplacements, de communications et le temps de travail, mais l’important est de faire correctement son travail… Si les conseillers communautaires avaient voté pour une indemnité moins importante, cela n’aurait pas changé ma façon de travailler : on ne se fait pas élire pour l’appât d’une indemnité.

Le Petit Charbonnier : Pensez-vous faire, à votre niveau, « de la politique » ?

P. POPKO : La « politique » est peut-être un bien grand mot pour les enjeux de notre territoire. On pourrait éventuellement donner le terme de « politique locale », qui ne s’apparente pas à ce que l’on entend au niveau national.

Le Petit Charbonnier : A ce sujet, à quelle tendance politique appartenez-vous ou vous sentez-vous la plus proche ?

P. POPKO : Je me qualifierais de « sans étiquette » puisqu’aucun parti politique ne correspond à mes idées propres.

Le Petit Charbonnier : Quel rôle peut tenir une commune au sein de la CC3F ?

P. POPKO : C’est une question centrale. Le niveau décisionnel s’est déplacé. L’intercommunalité est maître d’ouvrage pour de nombreux dossiers (service de proximité, environnement, culture, habitat). Pour autant, la coopération entre ces deux échelons reste essentielle et le rôle des délégués communautaires de chaque commune est capital pour que les communes soient parties prenantes de la politique intercommunale.

Le Petit Charbonnier : La tentation n’est-elle pas grande pour les délégués communautaires de « tirer la couverture » vers leur commune en parti-culier ?

P. POPKO : Les délégués ne sont pas élus pour défendre leur commune ou simplement la représenter. Ils siègent au conseil communautaire pour repré-senter toute la population du territoire et portent la responsabilité des actions mises en œuvre à ce niveau.

Le Petit Charbonnier : Quel est pour vous le profil idéal du délégué communautaire de la CC3F ?

P. POPKO : Durant le mandat 2008-2013 que je vais présider, je souhaite que tous les délégués communautaires relèvent un triple défi : d’abord faire connaître la CC3F, ensuite faire avancer leur commune respective vers plus d’esprit communautaire et enfin faire en sorte que l’action intercommunale permette aux communes membres de mieux répondre aux besoins des habitants.

Le Petit Charbonnier : Ne pensez-vous pas que la CC3F regroupe un nombre trop important de communes (27 communes avec 53 délégués) pour être réellement efficace ?

P. POPKO : Certes, la CC3F est l’une des plus grandes intercommunalités de la Haute-Marne en matière de superficie, mais en nombre d’habitants, elle reste dans la limite du minimum nécessaire d’après les services de l’Etat. Nous sommes un territoire rural, constitué de nombreux petits villages, et il demeure important que chaque commune puisse être représentée par, au moins, un élu.

Le Petit Charbonnier : Quels sont les principaux projets de la CC3F pour votre mandature ?

P. POPKO : Les projets que le précédent conseil communautaire avait avalisés auparavant : l’OPAH, le développement économique et touristique, le développement des énergies renouvelables et j’espère bien d’autres encore !!

Le Petit Charbonnier : L’esprit communautaire est une belle idée. Mais comment faire pour convaincre les habitants des petites communes du bien fondé de cette idée quand, au final, on constate que les projets importants concernent toujours les trois plus gros villages de la CC3F ? (même à notre niveau, la décentralisation a du mal à se faire).

P. POPKO : Mauvaise interprétation ! Il me semble que l’OPAH a profité à tout le monde, le projet de rénovation du gymnase de Châteauvillain servira à tous les enfants fréquentant le collège de ce même bourg (je ne pense pas que seuls les enfants de Châteauvillain se rendent à ce collège !), la création d’une éventuelle zone d’activité industrielle en collaboration avec la communauté de communes de Bar-sur-Aube pourrait renflouer nos finances par le biais de sa taxe professionnelle et être « réinjectée » dans d’autres projets qui ne sont jamais liés directement aux trois bourgs « centre ». A ce jour, je ne vois pas de profit direct envers la commune de Maranville, pour ne citer qu’elle !!

Le Petit Charbonnier : Avez-vous l’intention de venir à la rencontre des habitants de Cour-l’Evêque au cours de votre mandat ?

P. POPKO : S’ils m’invitent, j’en serais ravie !!

Le Petit Charbonnier : Comment voyez-vous la CC3F dans 10 ans ?

P. POPKO : J’aimerais connaître la réponse ! Quels que soient les projets menés à l’avenir, il faut savoir que les communes isolées vont se voir bridées de plus en plus dans leurs actions, d’une part par des problèmes finan-ciers, d’autre part, par le transfert de compétences imposé par l’Etat.J’ai donc la conviction que l’avenir de chacun d’entre nous reste dans l’union de nos moyens, reste à convaincre par de vraies réalisations l’ensemble de nos administrés.

Propos recueillis par Christophe FEVRE.