posté le 29/09/09

LE POINT DE VUE DES ANGLAIS : « de l’autre côté du Channel »

Nous sommes habitués depuis quelques années maintenant à voir des visages étrangers et à entendre parler l’anglais lors des cérémonies de commémoration du décès des 7 aviateurs survenus dans la nuit du 12 au 13 Juillet 1944. Il s’agit de la famille SHAW dont faisait partie le sergent Frank Everett SHAW, mort au combat pour notre liberté. Leurs visages nous sont devenus familiers et nous apprécions leur gentillesse. J’imagine que c’est réciproque. Notre accueil est la moindre des choses vis-à-vis d’une famille qui a sacrifié l’un des leurs. A la veille du 65ème anniversaire, j’ai voulu en savoir plus sur leur sentiment par rapport à cet évènement, connaître la vision que les anglais en ont de l’autre côté de la Manche. Voici mon interview.

 

Le Petit Charbonnier : Quel est votre lien de parenté avec le sergent Franck Everett SHAW ?

 

Sandra FINCHAM et Patricia SHAW : Le sgt SHAW était notre oncle et le plus jeune frère de nos pères respectifs (Sandra et Patricia sont donc cousines – ndlr).

 

Le Petit Charbonnier : Savez-vous pourquoi votre oncle s’est engagé dans cette guerre ?

 

Sandra et Pat : Il s’est engagé dans la Royal Air Force (RAF) afin de se battre pour la liberté.

 

Le Petit Charbonnier : Que savez-vous de l’accident du Lancaster au dessus de Cour-l’Evêque ?

 

Sandra et Pat : Leur avion a décollé de la base militaire de Barnham dans le comté du Lincolnshire (à plus de 600 Kms à vol d’oiseau de notre village – ndlr). Leur mission consistait à bombarder les lignes ferroviaires qui acheminaient les munitions d’Allemagne.

 

Le Petit Charbonnier : Parliez-vous facilement de cet évènement dramatique au sein de votre famille ?

 

Sandra et Pat : Notre Grand-mère, Granny SHAW (la mère du sergent SHAW – ndlr) avait toujours sur son buffet la photo de notre oncle. La sœur du sergent SHAW, Joan, et son frère, Fred, ont pour leur part une grande photo encadrée de lui chez eux sur le mur.

 

Le Petit Charbonnier : Que vous en disaient vos parents ?

 

Sandra et Pat : Nos parents nous ont souvent parlé de la première visite de notre grand-mère, Granny SHAW, sur la tombe de notre oncle à Cour-l’Evêque. Elle est venue accompagnée de la mère d’un autre aviateur, le sgt GRIEVE, quand les corps ont été enterrés au cimetière. Elle est également venue quand les tombes ont été réalisées. Cela devait être en 1946 ou 1947. Nous avons des photos de cette époque.

 

Le Petit Charbonnier : Est-ce que votre famille a récupéré des affaires personnelles de votre oncle ?

 

Sandra : Oui, Mon fils Dean, qui est donc le petit neveu du sergent SHAW, possède des reproductions des médailles de mon oncle ainsi que des plans de vol de l’époque. Nous avons également beaucoup d’autres photos.

 

Le Petit Charbonnier : Aujourd’hui, comprenez-vous le sacrifice de votre oncle pour la liberté de notre pays ?

 

Sandra et Pat : Oui, bien-sûr. Il a payé le prix ultime en donnant sa vie avec les autres membres de l’équipage.

 

Le Petit Charbonnier : Depuis quelques années, vous avez décidé de venir à Cour-l’Evêque célébrer l’hommage rendu à ces 7 aviateurs. Pouvez-vous nous expliquer pourquoi ?


Sandra : Lors du 50ème anniversaire, en 1994, mon mari et moi sommes venus à Arc-en-Barrois au mois de Novembre pour visiter les tombes des aviateurs. La gérante d’un des commerces, qui parlait anglais, nous amena à Cour-l’Evêque. Elle nous présenta un monsieur qui nous conduisit jusqu’à la stèle, au milieu de la forêt. Ensuite, nous rencontrâmes une jeune fille qui nous mena aux tombes dont elle s’occupait elle-même. Avant elle, l’entretien des tombes avait été fait par sa grand-mère puis sa mère. Sa grand-mère est d’ailleurs sur les photos de notre grand-mère de 1946 et 1947 dont je parlais tout à l’heure. Je ne connais pas son nom de famille. Mais je sais juste que la tombe de ses grand-parents se trouve à proximité des tombes des aviateurs. De retour chez moi, je reçu une lettre de Monsieur Jean-Paul GUILLAUME me parlant de Cour-l’Evêque et des aviateurs. Ensuite Patricia, son compagnon Tony, mon mari Barry, mon fils Dean et moi avons décidé de revenir à Cour-l’Evêque pour le 60ème anniversaire, en 2004. Et nous venons chaque année depuis. J’avais écrit à Jean-Paul GUILLAUME pour lui annoncer notre venue pour le 60ème anniversaire, mais Dominique GUILLAUME, son fils, nous informa que son père était décédé. En venant en 2004, nous avons fait la connaissance de Madame GURY qui depuis joue le rôle d’interprète pour nous. En 2005, notre petit-fils nous accompagna aussi. Et en 2006, nous sommes venus avec le mari de Pat et leurs enfants. L’année dernière, nous étions 10 en tout – un ami de mon fils Dean nous accompagnait car son grand-père est enterré en France.

 

Le Petit Charbonnier : Je sais que vous serez là aussi cette année pour le 65ème anniversaire. Quels sont les membres de votre famille qui vous accompagneront ?

 

Sandra : Il y aura Pat, ma cousine, Tony, son compagnon, Barry, mon mari, moi-même bien sûr, notre fille Nicola, mon fils Dean et son ami Rob. Il y aura moins de monde que prévu à cause des examens scolaires à passer pour certains et des obligations professionnelles pour d’autres. Parexemple, la fille de Pat ne sera pas là.

 

Le Petit Charbonnier : En France, nous savons l’importance que revêt la mort de tous ces soldats étrangers venus mourir sur notre sol pour notre liberté – nous entretenons ce souvenir dans l’esprit des jeunes générations. Le souvenir est-il aussi vif de votre côté de la Manche ?

 

Sandra et Pat : Les programmes scolaires relatent la première et la seconde guerres mondiales. Les écoles organisent des visites en France juste pour voir les champs de bataille et faire connaissance avec la France. Nos filles ont participé à ces voyages. Mon fils Dean et son ami sont venus tout dernièrement en Normandie, le 6 Juin 2009, pour célébrer le 65èmeanniversaire du débarquement, le « D Day ».

 

Si vous avez vous–même des questions à poser aux membres de la famille SHAW, n’hésitez pas. Ils se feront un plaisir de vous répondre et de communiquer avec vous (Madame GURY, moi-même et d’autres pourrons vous servir d’interprète).

 

Je remercie chaleureusement Sandra et Patricia pour le temps qu’elles ont consacré à mon questionnaire et à mes courriels.

 

Christophe FEVRE

 

 


 
 
posté le 29/09/09

Cérémonie en mémoire des aviateurs tombés en juillet 1944 sur le sol de Cour-l’Evêque et de Giey-sur-Aujon

Depuis quelques années notre préoccupation était de ne pas organiser cette cérémonie en même temps que les communes voisines, pour cette raison j’ai rencontré Yvette Rossigneux, maire de Giey-sur-Aujon, et d’un commun accord nous avons émis le souhait d’une cérémonie associant nos deux villages. Les conseils municipaux ayant accepté cette idée, il a fallu passer à la phase préparatoire.

 

Une délégation des 2 communes s’est réunie une première fois le 4 février en mairie de Cour-l’Evêque en présence du Général Chaumet, président cantonal du Souvenir Français. Puis une seconde fois à Giey le 6 mai et ensuite le 3 juin à Cour-l’Evêque.

 

Au cours de ces réunions, nous avons définis le « planning » de cette journée. La date du dimanche 12 juillet ayant été retenue, nous avons décidé de commencer à Cour-l’Evêque.

 

Nous avons obtenu la participation de la BA 113 de Saint-Dizier représentée par un« piquet d’honneur » d’une dizaine d’hommes sous les ordres d’un chef de piquet ce qui va donner à cette cérémonie une solennité exceptionnelle. Nous aurons aussi la participation de la fanfare de Dancevoir, des associations d’anciens combattants et de leurs porte-drapeaux, des pompiers, des représentants de la gendarmerie et nous espérons la présence de parlementaires et des maires du canton.

 

Au cours du vin d’honneur dans la salle des fêtes de Giey, une projection des témoignages des personnes qui ont vécu les événements de la nuit du 12 au 13 juillet 1944 aussi bien à Giey-sur-Aujon qu’à Cour-l’Evêque sera diffusée.

 

Pour le 65e anniversaire de cette tragédie, ce sera un évènement exceptionnel qui va se dérouler à Cour-l’Evêque et je vous invite tous à y participer.

 

Guy BEGUINOT

 


 
 
posté le 29/09/09

SOMMAIRE - n°14 - Juillet 2009

Le Mot du Maire ………………………………………………..   page 1

Infos pratiques …………………………………………………..   page 2

Cérémonie du 12 Juillet 2009 : organisation ….….    page3

Le point de vue des anglais ……………..…………………  page 4

Le film « Témoignages » ..……………………….…….…..   page6

Pourquoi les jeunes ne restent pas ?  …………..……   page 7

Combien de Cotvaquois en 2100 ? …………………....   page8

Interview de Charles FEVRE ………………………….…..    page 9

Les budgets communaux ……………..…..………….……   page12

Les vœux du maire et la galette 2009 ………..….…..  page13

Visite de Michel SAULET …….……………………..…..…..  page 14

Manifestations 2ème semestre 2009 ……..………….  page 14

Enquête de satisfaction …………………………….……….   page 15

Carnaval 2009 …………………………………………….……..   page 17

La randonnée du Comité des Fêtes ……………………   page17

Je peux / je ne peux pas : laver ma voiture …………  page18

Etat civil 1er semestre 2009 ………………..……………...  page 19

La Sécurité Routière :  bilan et actions ……..……..…  page 20

SMICTOM CENTRE : le juste prix en 2009 ? .……….  page 22

Le barbecue du Club des Anciens ……………………....  page23

La vie est ici : 35 enfants au village ………..…..……… page 24

Animations du Comité des Fêtes …………..……………  page 25

Le BLOG du Petit Charbonnier ………………………....…  page26

Le LOTO du Comité des Fêtes …………………………….. page 27

Dépouillé ! ………………………………………………………..   page 27

Faire le ménage chez soi ……………………………….……  page 28

 


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posté le 27/07/09

Le Mot du Maire - n° 14 - Juillet 2009

Les 6 premiers mois de l’année se terminent ainsi que l’année scolaire, les enfants vont penser aux vacances, mais pour les adultes, en cette période de crise, beaucoup d’incertitudes demeurent. Il serait temps de voir le bout du tunnel.

 

Malgré tout, la vie continue et il faut s’adapter. Dans ce numéro, nous parlerons budget municipal et des projets de travaux qui seront limités du fait que les terrains à bâtir ne sont pas vendus et l’on parle de suppression de la taxe professionnelle. Un sujet inquiétant aussi, c’est la baisse de la démographie, les logements résidence Champfleury se vident et il n’y a plus beaucoup d’amateurs car ces logements ne correspondent plus à la demande.

 

Cette année, pour le 65e anniversaire de la chute de l’avion de la R.A.F, nous avons décidé de nous associer avec la commune de Giey-sur-Aujon pour réaliser cette cérémonie. Vous aurez le détail dans ce numéro et je vous invite tous à y participer.

 

Nous avons subis des dégâts assez importants à cause des orages violents du mois de Mai. Dommages électriques dans le logement communal, à la mairie et chez beaucoup d’habitants alentours. Dégâts des eaux aussi, des sous-sols inondés et des chemins ravinés. J’espère que l’été sera plus clément et qu’en plus du beau temps, nous aurons le plaisir d’apprendre que la candidature de notre région aura été retenue pour le projet de parc national. Ce projet ainsi que celui d’Animal Explora à Châteauvillain, qui devraient être complémentaires, permettra de créer des emplois et de développer des activités touristiques. A nous de saisir les opportunités.

     

Guy BEGUINOT
 


 
 
posté le 31/01/09

UNE GRANDE PREMIERE POUR LES ENFANTS DE COUR-L'EVEQUE : un séjour "découverte" en bord de mer.

En effet, 15 jours de bonheur au Château Tanguy du Val André dans les Côtes d’Armor (22370)

 

Du lundi 25 février à 7h10 tapante sur la place de l’école d’Arc en Barrois

 

Au vendredi  7 Mars à 9h sur la même place où se font les retrouvailles.

Rien n’est plus super pour certains enfants que de partir quelques temps loin de papa et maman. Rien n’est plus angoissant pour certains parents que de rester quelques temps loin de leurs enfants.

 

Mais comme toujours, tout s’est très bien passé. Le site de Val André est merveilleux, la mer est bien là où on nous l’avait promis, on s’habille tout seul… et surtout comme on veut… et on fait un tas de choses fantastiques. Le voyage a bien été un peu long malgré les pauses, les chansons, les jeux… mais quelle surprise quand nous sommes arrivés au Val André.

- « Le Château Tanguy est construit sur la pointe de Pléneuf face à l’îlot du Verdelet, il offre une vue permanente sur la baie de Saint Brieuc. Riche de son passé et de ses traditions, à proximité de sites prestigieux comme Saint-Malo, Château Tanguy est un lieu privilégié pour découvrir la mer et ses secrets ainsi que les liens étroits qui l’unissent à l’homme »… Il parle bien notre animateur du centre, hein ! Il est une vraie encyclopédie pour tout ce qui touche ce petit coin de Bretagne. Il a peut-être avalé de la potion magique d’Astérix lui aussi ! Autant dire qu’on en avait plein les yeux dès le début, vu que le centre domine la mer et qu’un simple sentier permet de descendre rapidement jusqu’à la plage où les pêcheurs à pieds se rendent à marée basse. Nous aussi d’ailleurs, dans les rochers nous avons cherché la faune et la flore aquatiques : bigorneaux, algues, petits crabes, coquilles St Jacques (juste la coquille à cet endroit) et autres coquillages amusants. On les a observés, étudiés, dessinés … retrouvés dans nos lectures et nos récitations. Bref, incontournables !

 

- Il faut dire qu’ils ne nous ont pas ratés les maîtres et les animateurs ! Dans la classe de mer, on entend le mot MER, bon, mais ils auraient pu oublier le mot CLASSE au fond d’un sac … Et ben, non !

Allez ! Je rigole ! On a bien sûr fait toutes nos découvertes sur ce même schéma mais c’était tellement passionnant qu’on n’avait pas assez des 15 jours pour tout faire.

 

- On a même fait du char à voile ! Chacun tout seul dans un bateau à roulettes emporté par le vent … et pas sur la mer mais sur une immense plage. C’était SUPER. Au début on n’en menait pas large mais comme on nous explique tout … ça va. 

 

- On a visité un château fort, des porcs de pêche (oh ! pardon « ports »), un élevage à huîtres, on a même vu du homard et on en a mangé. Mais  surtout à chaque fois on parlait avec les gens dont c’est le métier ou l’activité et ils nous expliquaient tout ce que nous voulions savoir …et même plus.

 

De retour au centre, après le travail, il y avait les goûters, les toilettes, les jeux, les repas, les veillées … et notre petit coin personnel autour de notre lit. On avait une grande feuille au mur pour mettre nos dessins, nos photos de famille si on veut et … notre doudou qui nous attendait. Les lits étaient superposés par deux et deux ou trois par chambre … Pas intérêt à faire le bazar !

 

On a mangé des crêpes, en veillée on a fait une boum (oh ! la la qu’est-ce qu’on a rigolé !) Des fois, on a chanté, écouté des contes et aussi fait de la relaxation. C’était chouette hein !

 

Bon, j’en ai sûrement oublié, tant pis. Quand on ira en vacances, un jour, je vous y emmènerai et vous verrez bien que c’est chouette là-bas.

Excusez les parents mais on avait plus envie de rentrer. Mais moi, je sais que vous nous avez fait là un super cadeau avec l’école et les mairies qui ont payé aussi.

 

Le Trajet du retour a bien été un peu long malgré les pauses, les chansons, les jeux … mais quelle surprise quand nous sommes arrivés à Arc ! Une grande banderole de toutes les couleurs nous accueillait à l’initiative de parents de Cour l’Evêque, en travers de la route! « Bienvenue les petits Bretons ». Des retrouvailles chaleureuses comme il se doit, au beau milieu d’un fatras de valises et de sacs pêle-mêle … n’a effacé nos souvenirs que de quelques heures, le temps de nous remettre de nos émotions et de notre fatigue.

 

Ce voyage là, je ne l’oublierai jamais !

 

Récit de Odile de Surmont.
 


Commentaires

 

1. lecracleur  le 13-02-2009 à 16:44:04  (site)

Rire1une prochaine fois faudra emmener les anciens faire du char à voile

 
 
 
 

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