Nous rappelons à tous nos lecteurs et à tous les habitants de Cour-l’Evêque que le Petit Charbonnier est un lieu qui se veut de libre expression. Vous pouvez donc, si vous le souhaitez, écrire un article sur le sujet de votre choix etnous le faire parvenir. Vous pouvez aussi réagir aux articles que nous écrivons afin de donner votre point de vue si vous le jugez nécessaire. Nous sommes bien entendu ouverts à toutes les critiques (constructives de préférence !), que ce soit sur le fond ou sur la forme. Alors, n’hésitez pas à prendre la plume ! 

Cette idée était dans l’air depuis un certain temps : faire des enveloppes avec une photo de Cour-l’Evêque. Le Comité des Fêtes en a pris l’initiative il y a quelques semaines. Elles sont disponibles auprès de Jeannique BERTHE ou à la Mairie au prix de 7 euros les 10 ou 3,50 euros les 5 (enveloppes blanches pré-timbrées à 0,55 euros).  

Comme toute animation qui se tient en plein air, le vide grenier de Cour-l’Evêque organisé par le Comité des Fêtes est chaque année tributaire des conditions climatiques. Cette année, la météo  du Samedi 6 Septembre 2008 a été très largement défavorable avec un temps maussade dès les premières heures de la matinée et carrément pluvieux vers 11 heures. Comme à chaque fois dans ces cas-là, la bonne humeur des exposants a réchauffé l’atmosphère. N’empêche qu’il était malheureux de constater qu’il n’y avait pas foule pour visiter les 15 stands de « courageux » (alors qu’ils étaient 22 l’année dernière, c’est vrai sous un beau et grand soleil). Après bien sûr, tout s’enchaîne suivant un scénario connu : départ prématuré de certains exposants (trop vite découragés), peu de fréquentation, moins de recettes à la buvette, déception des organisateurs. Scénario connu et prévisible sauf qu’il est regrettable que certains exposants « quittent le navire quand il prend l’eau » alors qu’on aurait besoin justement dans ces moments-là de plus de soutien et de solidarité. Jeannique BERTHE, Présidente du Comité des Fêtes, n’a pu que constater les faits sans trop pouvoir agir. C’est dommage et malheureux à la fois car le temps s’étant un peu amélioré dans l’après-midi, les quelques visiteurs n’ont pas gardé un souvenir mémorable de ce vide grenier à Cour-l’Evêque, la Place ressemblant plus à une « morne plaine ». La Présidente envisageait à l’issue de cette journée un changement éventuel de la date du prochain vide grenier (en Juillet ou en Août). Force est de constater que, ces dernières années, la météo de ces mois de Juillet et Août n’est pas forcément celle qu’on peut espérer et attendre. Pour les organisateurs de manifestations, la météo est et restera toujours une loterie à laquelle on a une chance sur deux de gagner et une chance sur deux de perdre !

Christophe FEVRE.

Le 3 Septembre dernier, par une matinée un peu maussade, je remarquais une agitation toute particulière rue de l’Eglise. En levant les yeux, je m’aperçus que les hirondelles préparaient leur grand départ.

Je couru chercher mon appareil photo afin d’immortaliser ce moment surprenant. En effet, elles étaient entre 250 et 300 (j’ai pu les dénombrer plus facilement en examinant mes photos !), soit posées sur les fils téléphoniques, soit carrément accrochées au clocher de l’Eglise. L’agitation était manifeste, preuve qu’un évènement se préparait.

Passée la surprise, j’étais partagé entre deux sentiments. D’abord une interrogation : d’où pouvaient venir toutes ces hirondelles ? Habituellement en été, on peut estimer qu’une petite cinquantaine d’individus niche au village. Alors, d’où proviennent toutes les autres ? Ensuite une satisfaction : ayant en tête que près de 80 % d’entre elles avait disparu en France, j’étais forcément heureux de constater, de mes propres yeux, qu’il y avait encore beaucoup d’individus de cette espèce protégée. Tout du moins à Cour-l’Evêque et à ce moment précis.

J’étais aussi conscient que je vivais un moment exceptionnel (c’était la première fois pour moi, mais peut-être avez-vous déjà vécu cela ?). Satisfait d’avoir pu prendre ces photos, je me rendis compte qu’une heure plus tard à peine, elles étaient toutes parties !

Cour-l’Evêque n’avait été qu’une étape de repos dans leur grand voyage vers l’Afrique. Elles en auront besoin, ainsi que du courage et des forces car elles vont traverser la France, puis la Mer Méditerranée (sans escale) et puis le désert du Sahara ! Elles arriveront au Cameroun, au Congo ou encore au Gabon après 5 000 à 7 000 kilomètres de vol. Tout cela pour trouver leur nourriture préférée, les insectes volants, qu’elles ne trouvent plus en hiver chez nous.

Quand nous les reverrons au Printemps, après avoir refait le même chemin en sens inverse pour se reproduire, nous penserons encore plus à les respecter et à les protéger.

Christophe FEVRE.